vendredi 10 octobre 2014

Jouer, c’est apprendre !


Introduction

Pour commencer il faut savoir l’origine du mot jeu :
Jeu vient du latin Jocus qui signifie plaisanterie (Joke en anglais).
En effets pour faire instruire quelque chose il faut faire provoquer et attirer l’attention de l’apprenant comme dans le proverbe chinois suivant :
Dis-moi et j’oublierai
Montre-moi et je pourrai m’en souvenir
Fais-moi participer et je comprendrai
Histoire de jeu :
Bref dès l’Antiquité, le jeu a été associé à l’apprentissage chez les enfants. Dans l’approche éducative définie par Aristote, il est indiqué que jusqu’à l’âge de cinq ans, avant l’instruction prodiguée par un enseignant, les enfants se formeront par des jeux (Hummel 1993). Socrate et Platon conseillaient eux-aussi l’utilisation des jeux pour instruire les enfants. Plus tard, Piaget (1945) s’est intéressé à étudier le jeu sous l’angle de la psychopédagogie, mettant en évidence sa place essentielle dans le développement de l’enfant. Piaget considère que  le jeu est un levier d’apprentissage chez l’enfant.



Classement des jeux :
Eduard Claparède a classé les jeux en 2 catégories
-         Les jeux stimulant les fonctions générales :
·        Les jeux sensoriels : qui donnent le plaisir d’éprouver des sensations
·        Les jeux moteurs : qui développent la force, l’adresse, l’agilité du mouvement et le langage
·        Les jeux psychiques : qui permettent de reconnaitre, comparer, faire des associations, réfléchir et inventer , stimulant notre imagination et permettant de faire des combinaisons nouvelles, d’exprimer la fantaisie et provoquer la curiosité ce sentiment qui suscite l’envie de comprendre.
·        Les jeux affectifs : qui provoquent des sentiments agréables ou désagréables (exemple : les jeux qui engendrent la peur).
·        Les jeux d’inhibition volontaire : pour ce qui nous concerne, il faut éviter ces jeux car ils provoquent la timidité qui engendre l’inhibition de la parole.
-         Les jeux stimulant les fonctions spéciales :
·        Les jeux de hasard : qui stimulent le sentiment d’espérance afin de gagner.
·        Les jeux comiques et taquineries
·        Les jeux de lutte : exemple du jeu la bataille navale
·        Les jeux de chasse et de poursuite : exemple ; le jeu de cache-cache et la recherche de trésor.
·        Les jeux de collection : exemple la collection des timbres postaux soit pour remplir les poches ou pour stimuler l’imagination.
·        Les jeux sociaux : ce sont des jeux très anciens, exemple : les sports collectifs.
·        Les jeux familiaux : les jeux de poupées, le scrabble est un jeu qu’on peut pratiquer en famille.
·        Les jeux d’imitations : exemple les jeux de rôles et le jeu théâtral.
        
Édouard Claparède, né le 24 mars 1873 à Genève et mort le28 septembre 1940 dans la même ville, est un médecin neurologue etpsychologue suisse. Ses principaux centres d'intérêt furent la psychologie de l'enfant, l'enseignement et l'étude de la mémoire.
Les jeux Educatifs :
Les jeux éducatifs ont des caractéristiques divergentes telles que leurs genres. De plus, les apprenants ont plusieurs caractéristiques composant leurs profils. Cette richesse des jeux et des profils des apprenants peut être exploité dans la personnalisation des jeux éducatifs.

Alors de cette coté, on doit montrer et justifier la personnalisation de quelques jeux éducatifs existant en se basant sur le profil des apprenants à travers une innovation pédagogique qui pourra toucher notre système éducatif en Tunisie.

ٌRéalisé par: Zouhair Mahjoub


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire